Jeudi 26 avril
Voilà notre dernier jour en Australie.
Ce matin, nous partons en bus faire une petite visite à Kings Park, puis revenons par la city. Nous sommes de retour à l’hôtel vers midi. Nous prenons nos bagages puis direction l’aéroport.
Le voyage est quasiment terminé, il nous reste un long retour vers nos contrées.
Que de souvenirs et de magnifiques moments passés dans ce pays, que nous quittons avec regrets, même si d’un autre côté nous sommes contents de revenir chez nous.
Merci à tous ceux qui nous ont suivis durant ces six semaines. Merci également à ceux qui ont envoyé un message, même si nous n’avons pas eu le temps de répondre à tout le monde.
Mercredi 25 avril
Sitôt levés, nous finissons de boucler nos valises et nos sacs à dos.
Nous prenons ensuite le chemin du Caversham Wildlife Park. Il s’agit d’un parc animalier qui nous présente (une dernière fois) les animaux australiens. C’est de loin le plus beau zoo que nous avons visité durant notre séjour. Il y a un enclos avec des kangourous, que l’on peut approcher et nourrir. Nous y passons presque une heure. Il y a énormément de monde et de famille, car aujourd’hui est un jour férié en Australie. C’est l’ ANZAC Day. Une journée qui commémore la sanglante bataille de Gallipoli entre les Australiens et Néo-Zélandais de l'ANZAC et l'armée ottomane en 1915, pendant la Première Guerre mondiale. 8 141 Australiens furent tués au cours de cette bataille. En Australie et en Nouvelle-Zélande, on se rappelle la défaite de Gallipoli comme le baptême du feu pour ces nouvelles nations du Pacifique du Sud (source wikipédia)
Nous ramenons le camping car, puis nous prenons un taxi jusqu’à notre hôtel. Vers 15h00, nous partons nous balader au centre ville. Caroline veut absolument aller voir un marché à Subiasco. A une dizaine de minute en train du centre. Nous voilà parti. Lorsque nous arrivons, tout est fermé. Sur les prospectus que nous avons reçus, il est noté que c’est ouvert les jours férié. Nous apprenons alors que le ANZAC Day est un des trois jours férié de l’année ou TOUT est fermé…
Nous revenons au centre, nous promener un moment (encore acheter des souvenirs), avant de rentrer à l’hôtel en début de soirée.
Mardi 24 avril
Nous partons au centre ville en transport public. Nous nous rendons à l’arrêt de bus qui se situe juste devant notre camping. Nous arrivons avec quasi 10 minutes d’avance. En bon Suisse, on commence à taper du pied après plus de 5 minutes de retard. Finalement, le bus arrive avec plus de 10 minutes de retard. Nous bénéficions d’un prix famille. Pour le prix de 9,30 $, nous pourrons circuler sur l’ensemble du réseau des transports publics de Perth, c’est autre chose que chez nous…
Le retard du bus fait que nous arrivons juste à prendre le train de correspondance pour le centre ville.
Arriver au centre, nous flânons dans les rue piétonne et nous promenons un moment dans cette belle ville. On profite pour ’acheter quelques derniers souvenirs, puis nous reprenons le train puis le bus en milieu d’après-midi.
Nous passons un moment dans la piscine. A part Guillaume (qui fait des aller-retour), personne ne va dans le second bassin (à 24 degrés), tout le monde reste dans le bassin jacuzzi (qui est à 36 ).
Après une bonne douche, vient le moment de préparer les bagages, demain nous rendons le camping car.
Une famille de français vivant à Tahiti (encore) vient s’installer juste à côté de nous. Les enfants font bien vite connaissances (ils on quasiment le même âge). Nous en profitons pour leur donner tous ce que nous avons en trop et qui partirait certainement à la poubelle (produit à vaisselle, huile, PQ, produit lessive, assaisonements, …)
Lundi 23 avril
Nous nous arrêtons faire une petite ballade pour voir le désert des Pinnacles. Nous y voyons d’étonnante concrétions rocheuses calcaires qui surgissent du désert, et dont les plus grandes atteignent plus de 3,5 mètres. Il y a deux circuits pour effectuer la visite. Le premier est une ballade à pieds de 1,5 km environs. Le deuxième est un circuit d’environ 4 km qui se fait avec la voiture ; notre véhicule ne peut le faire (on s’en doutait…). Sur le chemin de Perth, nous croisons de longues et hautes dunes de sables blancs, qui sortent au milieu du paysage.
Nous arrivons à Perth en milieu d’après-midi. Premier gros changement : la circulation, les feux et les ronds-points. Nous n’étions plus habitués à tout cela.
Nous allons piquer une petite tête dans la piscine, qui à un bassin  type jaccouzi donc l’eau être chauffée à un peu plus de 30°.
Par hasard, nous constatons que nous sommes dans le même camping que M et Mme Cortat, de Courtételle. Nous les avons rencontrés lors de la présentation des photos de Cyril, à Alle en janvier dernier. Ils sont venus s’établir en Australie et proposent des tours organisés. Malheureusement, ils ne sont pas au camping, après un échange de mail, ils nous apprennent qu’ils sont partis le matin même pour trois semaines de prospections.
On profite de la soirée pour regarder les différents horaires des bus et des trains. Nous allons utiliser ce moyen de transport demain pour nous rendre au centre ville.
Dimanche 22 avril
Après le déjeuner, nous nous rendons à l’endroit où sont nourri les pélicans. En principe, cela commence vers 8h45. Le site est situé à au moins de 100m du camping. A l’heure prévue, une dame arrive avec un sceau rempli de poissons. Au moins 100 personnes sont là à attendre. Mais pas le moindre pélican, ils sont en grève… On attend une quinzaine de minutes, mais toujours rien à l’horizon. Les poissons finissent par nourrir les mouettes.
On reprend la route vers le sud, Perth se rapproche gentiellement. La côte est superbe. A un moment, nous longeons une espèce de lac salé qui par moment renvoi des teintes rose, c’est très beau.
On arrive en milieu d’après-midi à Jurien Bay. Nous allons un moment à la plage, mais il fait assez froid, car il y a beaucoup de vent. Nous finissons à la plage de jeu située entre la plage et le camping.
En fin d’après-midi, nous admirons un superbe coucher de soleil depuis la plage (le soleil se couche vers 18h00).
Samedi 21 avril
Nous quittons la magnifique Shark Bay, en nous arrêtant encore à quelques points de vue, sous une tempête de sable certaines fois. Direction Kalbarri, où nous arrivons en début d’après-midi. Nous ne nous risquons pas à aller voir les deux points de vue dans la réserve, car il faudrait faire plus de 50 km sur une piste non goudronnée, c’est tout simplement pas possible avec notre type de véhicule (et interdit…). Cette sympathique petite ville est située au bord d’une rivière qui si jette dans la mer. Le chenal qui relie l’océan à la rivière est super tranquille et permet aux enfants de jouer dans le sable et de se baigner un petit peu même si l’eau est froide. Désolé Odile, mais la rivière est bleue, comme la mer, il n’y a pas de mélange brun-bleu visible. Mais il n’y a pas eu de pluie depuis quelques temps. Je vais faire une ballade en bord d’océan, il y a pas mal de vagues, le vent souffle pas mal. La côte est superbe.
Enfin un coucher de soleil digne de ce nom.
Vendredi 20 avril
Réveil les pieds dans l’eau, juste devant les dauphins.
A Monkey Mia, on peut voir des dauphins, mais ils viennent vers 7h45 à la plage. Nous y sommes dès 7h20. Nous les voyons arriver par petits groupes. Les rangers nous font avancer dans l’eau (jusqu’aux genoux) et les dauphins viennent nous voir. A 1 mètre devant nous se trouve une petite raie.
A la fin "du spectacle", nous devons ressortir de l’eau, et les dauphins sont nourris. Il doit y avoir au moins 200 personnes. C’est tout de même impressionnant de voir ces animaux d’aussi prêt.
Il y en a entre 15 et 20 et aussi des petits.
Une fois nourris, ils s’en vont. Nous partons déjeuner.
On décide de changer le programme de la journée. On pensait rester encore un moment à Monkey Mia, mais le temps est gris, il y a du vent, et il fait froid.
Nous partons en milieu de matinée vers Denham, à environ 30 km.
Il s’agit de la ville la plus à l’ouest du continent Australien. Sur le chemin, nous nous arrêtons devant le Little Lagon. Un petit lagon relié à la mer par une petite rivière. Très beau. Nous partons ensuite visiter un petit aquarium, à une dizaine de km de là. Nous y voyons les poissons de la baie. Il y a un impressionnant bassin rempli de requins. Il ne faudrait pas tomber dedans…
Ensuite, petite visite de Denham, avant d’aller au camping. Le reste de l’après-midi se passe un petit moment à la plage (le vent souffle toujours et le ciel est gris). Pour une fois que nous avons un peu de temps devant nous, les enfants en profitent pour préparer un mail à leurs classes. Ils enregistrent même une petite vidéo.
Pour demain, nous ne resterons pas un jour supplémentaires à Denham, la météo ne sera pas mieux. Nous reprendrons la route du sud.
Jeudi 19 avril
A 8h00, nous voila parti pour la Shark Bay et plus précisément Monkey Mia.
La Shark Bay est un site inscrit au Patrimoine mondial. Sa beauté naturelle, avec ses plages de sable, ses falaises rouges et ses lagons turquoise n’est pas son seul atout. Ce site est aussi l’un des écosystèmes les plus riches d’Australie-Occidentale, abritant un ensemble d’espèces végétales et animales unique au monde. On y croise des dugons, des tortues de mer, des baleines à bosses, des dauphins, des raies, des requins, et d’autres espèces aquatiques. Le site de Monkey Mia est surtout connu car des dauphins souffleurs sauvages s’en approchent tous les jours pour venir se nourrir.
Les longues lignes droites nous fond traverser de magnifiques paysages en bord de mer. On ne s’arrête pas, on le ferra au retour. Le but est d’arriver le plus vite au camping.
Nous arrivons au camping de Monkey Mia vers midi et demi. On tombe sur Miss Sourire, aussi sympathique qu’une porte de grange ! Elle nous explique que le camping est plein, qu’il ne reste plus que des emplacements sans électricité (ce que nous savions déjà). Pour nous c’est en ordre. On rempli les formalités, puis au moment de payer, elle nous demande ce qu’on a comme camping car. Je lui montre la bête. A mais ça ne va plus, il n’y a plus de place pour ce type de véhicule, c’est trop grand. Et là, comme par magie, elle nous sort un emplacement "normal" (c'est-à-dire avec électricité), juste devant la réception. Pas situé des mieux, car en plein passage pour l’ensemble du complexe. Mais on ne va pas faire la fine bouche. On a UNE PLACE à Monkey Mia, ouf.
Les enfants sont déjà hyper impatients, car ils y des émeus qui se promènent juste devant eux. Ils ont déjà sorti leurs appareils photos.
Je fais quelques manœuvres pour mettre le camping car en place (la place est super étroite et un véhicule est mal parqué juste devant, se qui limite les manœuvres), puis nous partons payer l’entrée du parc. Nous en profitons pour passer devant la plage. On y voit (déjà) quelques ailerons de dauphins à une dizaine de mètre du bord de mer. Nous payons notre droit d’entrée au parc et en profitons pour prendre quelques informations sur le site.
Le reste de l’après-midi se passe en bord de plage pour Caroline et les enfants. Pour ma part, je vais faire une petite ballade dans les dunes, avec retours par le bord de plage. Un beau sentier balisé (c’est pas les panneau jaune de l’AJTP, mais c’est bien indiqué ;-) me mène un peu plus de 1,5 km plus loin que le complexe. La promenade se nomme le sentier aux oiseaux. Je n’en vois pas un ! Sauf quelques chèvres, et un émeu (quand même). Lorsque j’arrive sur le bord de mer, je commence voir les oiseaux. Je peux même m’approcher à moins de 3 mètres d’un tout petit oiseau bleu, tout mignon. Au loin j’aperçois un pélican, ainsi que d’autres oiseaux.
Je retrouve Caroline et les enfants sur la plage. On aperçoit de tant un tant à quelques mètres devant nous un ou deux ailerons de dauphins, ainsi qu’une tortue marine. Les enfants aperçoivent même un serpent dans l’eau… Ils font également la chasse aux Bernad l’Hermite (à ne pas confondre avec Thierry, un lointain cousin)
Malheureusement, ce soir, pas de beau coucher de soleil, car le ciel est gris ;-(
Mercredi 18 avril
Journée relaxe. Petite visite de la ville en fin de matinée. Puis plage et château de sable depuis le milieu d’après-midi.
Ayant reçu des réponses à mes mails, nous partirons assez vite demain matin pour Monkey Mia (à environ 360km). Il y a encore de la place, mais seulement dans les emplacements sans électricité. Ils ne font pas de réservations pour ces emplacements là. On a réservé ensuite deux nuits à Denahm, le village juste à côté, toujours dans la Sark Bay. Il nous restera ensuite 3 jours pour redescendre sur Perth.
Mardi 17 avril
Avant de partir d’ Exmouth, nous allons acheter quelques souvenirs. Les enfants s’achètent chacun un Lego. Une des choses qui leurs manquent, c’est les jouets.
Nous prenons ensuite la direction de Coral Bay, ou nous souhaitons passer deux nuits. Au final, nous y passerons un peu plus de 3 heures ! Les deux campings sont pleins ! On profite tout de même un moment de cette magnifique plage (de rêve). Nous faisons un peu de palmes-masque-tuba. Il y a plein de chose à voir, à moins de 10 mètres déjà.
Après une rapide douche (l’eau est très salée, et les enfants pleins de sables), nous prenons la route pour Carnavon, à 230 km. On a décidé d’aller jusque là, car le premier endroit où l’on pourrait s’arrêter au bord de la route est à plus de 70km.
On arrive juste à 18h00 au camping de Carnavon, ce qui est l’heure de fermeture…
Je me suis fais une grosse frayeur, car voulant arriver avant 18h00, j’ai roulé un peu plus vite que d’habitude (normalement, on fait un bon 90 km/h) et je n’ai pas pensé à la consommation d’essence. On a donc fait les derniers 70 km à 70, et on est juste arrivée à destination. Après avoir fait le plein, il restait moins de 5 litres dans le réservoir…
On décide de rester deux nuits à Carnavon, afin de voir les disponibilités sur Monkey Mia, car ayant envoyé un mail en début d’après-midi, le camping est bien plein (tous les sites avec électricité sont occupé jusqu’à la fin de la semaine). En soirée, on envoi quelques mails dans différents campings.
Lundi 16 avril
Nous réservons depuis le camping une mini croisière "snorkling" pour l’après-midi.
En attendant, nous partons faire quelques courses au village.
On a rendez-vous à 12h45 à une vingtaine de kilomètre du camping pour notre mini croisière de 2 heures et demi. Comme on a une petite heure devant nous, on veux aller visiter la réserve naturelle et y manger. On fait vite demi tour, car il nous en couterait 11$ d’entrée pour la journée. Vu le temps qu’on va y passer, cela n’en vaut pas la peine. Retour au point au nous embarquerons, nous nous installons sur le parking pour dîner tranquillement. Il fait chaud (33-34°), mais avec un peu d’air, c’est bien supportable. A 12h45, nous voici sur l’embarcadère pour prendre le bateau.
Nous sommes trois familles à embarquer sur un petit bateau (environ trente places) à fond plat avec un fond en verre. Nous n’allons pas bien loin, juste 500 mètres au large. Grace au fond en verre, on voit déjà plein de choses. On enfile nos masques, nos palmes, nos tubas et nos pulls anti-UV (Qui tiennent chaud dans l’eau en plus) et nous partons explorer le monde sous-marin pendant un peu plus d’une heure. La visibilité est bonne (pas exceptionnelle néanmoins). Nous voyons pleins de poissons, du corail, et l’eau est super bonne (env. 26-27°). C’est un peu moins coloré que l’autre barrière, car il s’agit d’un autre type de corail, mais cela vaut le coup d’œil.
Eloïse et Guillaume prennent beaucoup de plaisirs à se promener et à regarder sous l’eau.
J’ai fait environ 70 minutes dans l’eau. Les enfants sont remontés une ou deux fois dans le bateau se reposer un moment et s’hydrater. Lorsque je remonte sur le bateau, il reprend la direction du débarcadère, tout en nous montrant divers récifs coralliens. On est de retour à terre vers 15h00. Le groupe suivant attend déjà son tour.
Nous reprenons le chemin du camping, mais nous faisons d’abord un arrêt à la maison des tortues. Il s’agit d’un endroit qui donne des explications sur les tortues marines. Elles viennent pondre sur ces côtes de novembre à février. Les enfants trouvent sur la plage des coquilles d’œufs.
Caroline et les enfants retournent un moment à la plage. Ils y voient une fois de plus la tortue, mais également un banc de dauphins au loin.
Dimanche 15 avril
On reprend la route jusqu’à Exmouth, le point le plus au nord de notre voyage. Il s’agit de la petite barrière de corail. Contrairement à la "vrai" qui se situe quelques milliers de kilomètres à l’est, celle-ci est beaucoup plus accessible. On y arrive en début d’après-midi, après avoir traversé le tropique du Capricorne. On passe d’abord par l’office du tourisme pour prendre des renseignements sur ce qu’on peut faire.
On part ensuite sur un camping à une quinzaine de kilomètre de la ville. Le reste de l’après-midi se passe au bord de la mer. L’eau est super bonne, on y rentre facilement. Il y a quelques (belles) vagues et nous demandons aux enfants de faire attention. On voit plusieurs fois une tête de tortue qui sort de l’eau pour respirer, à une quinzaine de mètres devant nous. Impossible de la voir depuis sous l’eau, avec les vagues, l’eau est trop trouble.
Samedi 14 avril
A l’exception de Caroline qui se réveille chaque fois qu’un véhicule passe sur la route, nous passons une bonne nuit. Après le petit déjeuner, nous prenons la longue route jusqu’à Carnavon.
On y arrive vers 15h00. On est samedi, donc tout est fermé, à l’exception du supermarché. On va y acheter un gâteau d’anniversaire. Celui acheté hier a malencontreusement disparu entre la caisse et le camping-car…
On fait juste un petit tour de ville, pas trop la tête à visiter après plus de 6 heures de route.
Au camping, les enfants profitent de la piscine.
C’est la première soirée ou en voit (enfin) les étoiles.
Vendredi 13 avril
Nous nous rendons au Markets de Fremantle, afin d’acheter des souvenirs. Nous effectuons ensuite quelques courses avant de prendre la direction du Nord. Avant de partir, Caroline doit retourner dans le dernier magasin de souvenir, car Guillaume y a oublié un koala acheté plus tôt.
La traversée de Perth se fait sans trop de problème. A moins de 100km de la ville, on a pas du tout l’impression d’être près d’une cité de plus d’un million et demie de personnes.
On s’arrête, juste après le coucher du soleil, sur une aire de repos à une vingtaine de kilomètres au nord de Geraldton. A notre grand étonnement, il y a pas mal de monde, une caravane, et des petits bus. On espère que la nuit sera bonne. C’est la première fois que nous faisons ce genre d’expérience…
Jeudi 12 avril
Nous partons visiter Fremantle. Cette ville est située 20km au sud Perth. Elle a accueilli la Coupe de l’America en 1987, pour défendre (sans succès d’ailleurs) le titre que l’Australie avait gagné en 1983, face au américain, mettant ainsi fin à 132 ans de domination américaine (c’était bien avant Alinghi). Le bateau Australia II était à l’époque muni d’une quille révolutionnaire.
Nous flânons une partie de la matinée dans cette charmante petite ville. En début d’après-midi, nous nous rendons dans un camping, un peu meilleur marché que le précédent. Nous nous rendons un moment à la plage. Superbe plage, mais il s’agit d’une Dog Beach. Les chiens ont tous les droits, les enfants passent après...
Mercredi 11 avril
Départ à 8h15 de l’hôtel pour l’aéroport. Le bus navette arrive un peu moins de 30 minutes à destination. Nous effectuons notre enregistrement, puis nous attendons tranquillement le moment pour embarquer. Les enfants sont tout de même surpris de trouver un aéroport ci-petit.
Le vol est tranquille, sans perturbations, ni problèmes. La météo est même au beau et au clair, car nous arrivons à voir Ayers Rock depuis nos places.
Nous arrivons à Perh avec plus de 30 minutes d’avance sur l’horaire prévu. On en profite pour ce mettre à l’heure de la Western Australie, car il y a 1h30 de moins. Nous prenons un taxi qui nous emmène au dépôt Britz.
Deux heures plus tard, nous voilà repartit pour Fremantle. Nous avons un autre type de camping-car. Par rapport à celui que nous avons eu jusqu’à maintenant, c’est carrément le luxe :WC-douche, eau courante (et chaude), climatisation, et de la place pour ranger toute nos affaires. Les enfants dormiront dans la capucine et nous à l’arrière.
En chemin, nous en profitons pour faire des courses, puis nous cherchons un camping. Grosse surprise, le tarif, c’est 25 $ de plus que ce qu’on payait habituellement ! C’est les vacances scolaires. On essayera de trouver moins cher demain.
On passe le début de la soirée à ranger nos affaires.
En principe, nous restons deux jours du côté de Fremantle, avant de partir au nord.
Mardi 10 avril
Une fois le déjeuné terminé, nous finissons de ranger et d’empaqueter nos bagages.
Vers 10h00, le bus est prêt à être remis. Mais nous allons le garder encore un moment. Je laisse Caroline au centre ville, puis je me rends avec les enfants au Alice Springs Reptile Center. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un centre où l’on trouve une grande quantité des reptiles présents dans le territoire du Nord et en Australie. Nous faisons une première visite, avant de passer à une présentation. On nous présente un varan, un lézard, puis un serpent. Entre les présentations, l’animatrice explique qu’elles sont les risques avec ces animaux, comment réagir lorsqu’on en croise, et quoi faire en cas de morsure. Les enfants ne comprennent pas grand-chose (moi non plus d’ailleurs). Ce qu’il y a d’assez surprenant, c’est que les enfants Australien même déjà petits connaissent les règles et les comportements à appliquer avec les serpents. La partie la plus intéressante de la présentation est lorsque le serpent passe d’un enfant à l’autre, et lorsqu’ils peuvent toucher les lézards. Pour ma part, je me planque derrière mon appareil. On fait encore un dernier tour de ce centre, puis nous retrouvons Caroline en ville.
Nous faisons encore quelques emplettes souvenirs, puis nous allons à l’hôtel où nous passerons notre dernière nuit à Alice Springs. Une fois le bus vidé, je vais avec Eloïse le rendre à l’agence de location. Retour en taxi à l’hôtel, nous y retrouvons Caroline et Guillaume en pleine lecture d’Harry Potter. On part faire un petit tour au centre ville (il est à peine à 5 minutes de l’hôtel), et nous en profitons pour réserver un bus navette pour nous rendre à l’aéroport demain.
On retourne une dernière fois en ville pour souper, puis retour à l’hôtel, où on en profite pour boucler les valises.
Lundi 9 avril
Nous commençons par dire au revoir à la famille française. Ils continuent leur périple vers le nord (Kakadu), avant de redescendre sur le Queensland et finir sur Sydney (leur voyage dur trois mois).
Nous partons sur le centre ville. On croise le couple de québécois rencontré à Kings Canyon quelques jours plus tôt. Les enfants s’achètent quelques souvenirs. Guillaume avait repéré l’autre jour un ENORME crocodile en peluche. Après négociation, il s’empresse de l’acheter. Il s’achète encore une peluche d’ornithorynque. Eloïse s’achète un koala et deux boomerangs.
Ensuite, nous partons pour les West MacDonnell Range, où nous allons jusqu’à Stanley Chasm. Après une petite ballade d’une quinzaine de minutes, nous arrivons dans un canyon étroit découpé nettement dans la roche. La pénombre et la fraicheur y règnent, sauf pendant environ deux heures, en milieu de journée, lorsque les falaises rougissent au soleil de midi. On arrive dans les heures où le soleil éclaire les rochers. Même si le temps est un peu au gris, on apprécie le fait de voir la couleur rouge de cette gorge.
Retour au camping en début d’après-midi, où on passe le reste de l’après-midi à ranger le bus et à préparer les bagages. Les enfants font un peu de devoir pendant ce temps. Demain, on rend le bus. Mercredi, envol en direction Perh.
En fin d’après-midi, nous allons une dernière fois voir les wallabies.
La première partie de notre voyage touche gentiment à ça fin. Nous avons parcourus 5904 kilomètres (pour 894 litres d’essence), en 22 jours. Pour les photos, un peu plus de 6000 ont été prises (enfants compris). Après le 1er tri (pas très sélectif j’en conviens), il en reste encore 4000…
Dimanche 8 avril - Joyeuses Pâques
Direction les East MacDonnell Range. On commence par visiter Trephina Gorge, à environ 80km d’Alice Springs. Les 8 derniers kilomètres se font sur une piste de terre, avec deux ou trois passage de rivières, dont un on se demande s’il ne faudrait pas un 4x4 pour passer…
Au final, on se trouve dans une gorge, dans un lit de rivière qui est quasiment à sec. Mais ce qu’il y a d’impressionnant, c’est que le dit lit fait entre 25 et 35 mètre de large. Ca doit être impressionnant lorsque c’est en crue.
En revenant sur Alice, on s’arrête au Corroboree Rock, un des nombreux affleurements qui tapissent la vallée de forme étrange. On fait le tour en quinze minutes. Guillaume est assez déçu, car l’endroit regorge de l’un des plus gros varan du monde (il peut dépasser les 2 m 50), le perentie, mais nous n’en voyons aucun.
Sur le chemin du retour, on s’arrête encore encore à Jessie Gap et à Emily Gap. Il s’agit à chaque fois d’une brèche dans la montagne. Les deux lieux sont sacrés pour les aborigènes, et on y trouve des peintures sur les parois.
Samedi 7 avril
Le matin, nous partons faire des courses. Lorsque j’achète mon pack de bière, je dois présenter une pièce d’identité, qui est scannée. Heureusement, je ne suis pas dans la base de données des personnes interdites d’alcool. Il s’agit d’une pratique du territoire du nord, pour limiter les ravages de l’alcoolisme. La rumeur veut qu’à Alice Springs la majorité des Aborigènes ne peuvent plus acheter d’alcool…
Nous faisons ensuite un petit tour dans les boutiques du centre.
Nous l’avons déjà remarqué en arrivant en ville, il y a partout des aborigènes. Ils sont soit assis sur un coin de pelouse dans un parc, ou en train de marcher le long d’une route ou dans un cours d’eau. On a l’impression qu’ils attentent que le temps passe. Il y en a vraiment beaucoup plus qu’il y a 12 ans. C’est assez saisissant ce contraste de pauvreté par rapport à ce que l’on a vu jusqu’à maintenant.
L’après-midi, nous visitons le Desert Park d’Alice Springs. Il s’agit d’un mélange de parc naturel et de zoo, le tout au pied des MacDonnell Range. On reçoit au début de la visite un appareil audio, qui nous permet d’apprendre plein de chose sur la faune et la flore local. Le tout en français. On visite pas mal de volière, avec des oiseaux plus beaux les uns que autres, on y voit également un cacatoès noir. On passe dans la maison de la nuit, où on peut voir les animaux nocturnes. Cela va des petits marsupiaux pas plus grands qu’une souris, jusqu’aux petits wallabies, en passant par les lézards, serpents et autre reptiles. Les enfants apprécient beaucoup cette maison nocturne. On continue ensuite sur un show d’oiseaux, ou on peut voir des cacatoès blanc et rose, des rapaces, et une petite chouette. Les oiseaux passent juste au dessus de nos têtes. Pour terminer le spectacle, un échidné fait son apparition. On termine la visite du parc en passant dans l’enclos des kangourous. On peut y voir des grands kangourous roux. Pour Guillaume, la partie interactive est un peu longue, mais il prend, tout comme Eloïse, beaucoup de plaisirs. Quand à nous, on a appris pas mal de choses. On regarde différemment les cours d’eau (secs en principe) et les terrains qui les bordes.
Au camping, on retrouve la famille française rencontrée le jour précédent en ville. Les enfants (les leurs comme les nôtres) sont heureux d’avoir des copains avec qui jouer.
Vendredi 6 avril
Première grasse matinée depuis une semaine. On se lève tout de même avant 8h00. Petit-déj, devoirs, puis on prend la route pour Alice Springs. A 80km de notre destination, on s’arrête dans un élevage de dromadaires (l’Australie est le pays où il y a le plus de dromadaires sauvages). Eloïse et Guillaume font un petit tour sur le dos de ces drôles de bêtes. Pour Guillaume, ça donne mal au ventre quand il court. Arrivé à Alice Springs, on va dans le camping ou nous étions déjà allés il y a 12 ans. On y ferra qu’une nuit, car c’est un peu limite comme camping à notre goût (et pour ce prix), mais on avait dit aux enfants qu’ils pourraient y voir des wallabies au coucher du soleil. On part ensuite faire quelques courses en ville. On reviendra bredouille. C’est Vendredi Saint, et tout est fermé. Même les magasins 7/7 24/24. Heureusement, il nous reste un paquet de pâte et des tomates en boîte (et deux bières). On va quand même se balader un coup dans la rue piétonne, même si tout est fermé. En revenant au bus, on tombe sur la famille de Français que nous avions croisé il y a une dizaines de jours sur la Great Ocean Road. Il s’arrête un peu plus loin. On discute un moment, et les enfants en profitent pour jouer et se raconter leur voyage. Retour au camping. Petit tour à la piscine, puis on va voir le coucher de soleil Wallabie. Entre 15 et 20 de ces petits kangourous descendent de la montagne, et viennent manger les graines qu’on a acheté au camping. Même s’ils sont sauvages, ils se laissent approcher et caresser facilement. On fait des tentatives avec Skype, pour appeler les grands-parents et les cousins-cousines. Avec peine, car la liaison est difficile à cet endroit. Mais ils arrivent à voir quand même un peu du spectacle.
Pour les prochains jours, on reste à Alice Springs jusqu’à mercredi. On va profiter pour visiter la région avant de s’envoler pour Perth.
Jeudi 5 avril
On part faire le tour de Kings Canyon.
C’est sous un ciel gris, mais sous la chaleur, qu’on fait le tour, le ciel ne viendra bleu que vers midi, quand on termine. Dommage, car les paysages sont du coup moins beaux.
Après-midi piscine. On fait la connaissance d’un couple de québécois qui passent trois mois en Australie, ainsi que de Français de Tahiti (c’est qu’à cette 7 heures d’avions) qui font deux semaines de vacances dans le centre de l’Australie durant leurs vacances scolaires.
C’est la première fois depuis qu’on a pris le camping-car qu’on peut passer une soirée dehors, sous les étoiles (et quelques nuages évidement)…
Demain, direction Alice Springs ou nous resterons jusqu’à mercredi prochain.
Mercredi 4 avril
Re-debout 5h45, puis on retourne assister au lever du soleil. La deuxième est la bonne.
On prend ensuite la direction des Monts Olga, à env. 45km d’Ayers Rock.
Petit déjeuner, puis on part faire le tour de la Valley of the Winds. Superbe ballade de 7,4 km que l’on fait un peu moins de 3 heures. Je préférais déjà les Monts Olga à Ayers Rock, mais la c’est un régal. Cette promenade est magnifique, on en prend plein les yeux. Cyril m’avait dit qu’on y trouvait des Mandarins sauvages. En effet, il y en a plein. Par contre difficile à photographier. Car, quelques minutes devant nous se trouve un voyage organisé qui sont très bruyant. Et derrière c’est la même chose. On a un peu plus de chance après le deuxième point de vue, car les voyages organisés ne font pas cette partie de la promenade, donc on peut prendre plus notre temps.
L’après-midi, on prend la direction de Kings Canyon, ou nous passerons deux nuits.
Alors qu’on pensait envoyer quelques mails, et mettre à jour le site, on constate qu’il n’y a pas de réseau téléphone, et pas de 3G. Ca attendra qu’on arrive à Alice Springs
Juste au moment de souper, il commence à pleuvoir. Cela se transforme en gros orage au moment d’aller au lit, et s’arrêtera vers minuit (tient, encore de la pluie…)
Mardi 3 avril
Debout 5h45, départ 6h10 pour le lever de soleil sur Ayers Rock. L’endroit du lever du soleil est à environ 25 minutes en voiture.
Une fois de plus les nuages sont de la partie ! Pas cet effet du rocher qui change de couleur et qui devient tout rouge. On fait quand même des photos.
On va ensuite à l’endroit où part l’ascension. On déjeune au pied d’Ayers Rock, puis on va se balader. Visite ensuite du centre culturel Aborigène.
On est de retour au camping vers midi.
Premier constats avec Caroline, c’est que passablement de chose on changer depuis 12 et 13 ans !
Le premier c’est la végétation. La premier fois que nous somme venu, en 1999, il avait peu d’arbre, et on voyait régulièrement la terre rouge. Maintenant, tout est recouvert de végétation, et il y a beaucoup d’arbres (qui me fond pester, car je n’arrive jamais à faire une photo sans en avoir un au premier plan). La deuxième qui a changé, c’est que désormais, il y a des endroits interdit à la photographie. L’endroit qu’on photographiait au lever du soleil ne peu plus l’être. Il y a un nouvel endroit pour assister au lever du soleil, ils ont construit une nouvelle route et un nouveau sentier. D’un côté c’est dommage, car c’est une des plus belle face qui est interdite à la photo. Le lever du soleil perd de son charme. La photo principale du site internet provient justement d’un de ces endroits interdits dorénavant. Mais on prend acte, et on respecte cette demande de la culture aborigène (tout le monde ne le fait malheureusement pas…)
Vers 15h00, Caroline et les enfants vont à la piscine. Quand à moi, je vais faire quelques photos (et quelques repérages…), car il fait grand beau. Je les retrouve vers 16h30 à la piscine.
On part vers 17h15 pour ce préparé pour le coucher de soleil. On est en place une bonne heure avant l’événement.
On a bien fait de venir si vite, car on a droit à tout les temps : du beau, de pluie, de l’orage, de la foudre sur le rocher et même un arc-en-ciel.
On voit des ruisseaux et des torrents dévalés Ayers Rock. C’est magnifique. Et on a droit à un coucher de soleil digne de ce nom, avec les changements de couleurs. C’est magnifique.
Je m’essaye à la photo d’orage. Pas facile. Je fais une pause assez longue, je mets en route la télécommande que je bloque, et je prends ainsi une série de photos pendant plusieurs minutes. Premier résultat, un super éclair, mais j’ai laissé la netteté en manuel depuis la dernière photo, sans rien changer. L’éclair serait super, mais la photo est toute floue.
Deuxième tentative, où je branche l’autofocus cette fois. Re-super éclair, mais, sur le PC la photo est un peu flou…
Au final, quelques centaines de photos, pour deux qui sont même pas géniales. Je saurai à l’ avenir qu’il faut mettre en manuel qu’il faut faire le réglage de la netteté avant…
Lundi 2 avril
Debout au lever du soleil, avec les mouches ! Déjeuner rapide et on repart plein nord
Après 750 km, trois stations service (de plus en plus chère), nous voici au Ressort d’ Ayers Rock vers 15h30. On réserve le camping pour deux nuits, puis on part faire le tour du rocher. Les enfants viennent devant (c’est trois places), et Caroline va derrière. Et nous voilà partis pour une ballade d’un peu près une heure ou on fait le tour de se rocher toujours aussi beau. Guillaume est aux anges, Eloïse aux abonnés absents. Après 10 minutes, elle dort comme un bébé, elle ne verra rien du tout.
Retour au camping, puis piscine.
Au coucher du soleil, on va avec Guillaume regarder depuis le point de vue du camping. Pas grand-chose à ce mettre sous l’œil, car les nuages nous ont suivi ! C’est tout gris de partout.
Dimanche 1er avril
Premier poisson, on passe à l’heure d’hiver. On a réglé l’Iphone pour qu’il sonne à 6h30, mais il ne sonna pas. Vers 7h00, on se lève un peu en catastrophe, on regarde l’heure sur le téléphone, et on constate qu’il est 6 heures. On interroge nos voisins qui nous affirment que l’heure a changé.
On prend ensuite la direction du nord. On est vite dans le bain, à savoir peu de circulation, et rien avant la prochaine station essence à un peu plus de 200km, plus de réseau téléphonique non-plus. Et de temps en tamps, une carcasse au bord de la route (de vache, de mouton, ou de kangourou). Chose sympa, les gens font signe quand on les croise. On s’arrête après 560 km à Coober Pedy, une ville perdue au milieu de tas de sables. Il s’agit d’une ville minière d’opale.
Assez bizarre comme ambiance. Des carcasses de bagnoles, de camions, de tracs un peu partout, et surtout, des tas de sables partout. Il y a des mines (abandonnées ou en activitées) un peu partout, il est conseillé de ne pas sortir des rues et des sentiers, sous risque de tomber dans un trou…
On fait connaissance avec la chaleur (plus de 35°), et les mouches. C’est des centaines de mouches qui nous viennent dessus dès qu’on sort du bus. On achète vite fait deux filets de protection pour les enfants, et nous on ressort nos "vieux" modèles achetés en 1999. Le soir, on va au restaurent : y’a la clim, donc pas de mouche et pas trop chaud.
Durant la nuit, un fort orage tombe sur Coober Pedy. Décidément, la pluie nous suit…
Samedi 31 mars
Petite étape de 300 km, qui nous mène à Port Augusta. Cette ville est à la jonction entre les différents points de l’Australie. A l’ouest vers Perth et l’Australie de l’Ouest ; au sud (d’où nous venons) Adélaïde, Melbourne et Sydney ; et le nord, vers Alice Springs et Darwin. C’est cette dernière route que nous emprunterons dès demain.
On en profite pour remplir le frigo, faire le plein d’eau, d’essence et vérifier les niveaux du véhicule.
Une dernière glace au bord de la mer, avant le désert.
Vendredi 30 mars
On remonte le long fleuve tranquille du Murray, sur environ 150 km.
Des terres désertiques, au milieu un fleuve qui coule, et également des terres cultivées via l’eau du fleuve.
On a pensé à la famille Bregnard, lorsqu’on a programmé le GPS pour le camping de Morgan. Le GPS nous faisait faire un chemin de 2 heures 30, alors qu’en 30 minutes on a peut y arriver, mais en utilisant un des ferry qui permet de traverser le fleuve.
Comme on est arrivé en début d’après-midi au camping, les enfants ont pu profiter de la piscine un moment, et nous avons étudié la route des prochains jours. En principe, d’ici trois jours nous serons à Uluru en langue aborigène. Mais ont le connaît mieux sous le nom d’Ayers Rock.
Pendant que nous soupions, nous avons la chance de voir deux opossums, sur l’arbre juste derrière notre emplacement. On a pu les observer un bon moment, à monter, descendre et changer d’arbre, j’ai même réussi à faire quelques photos.
Jeudi 29 mars
Direction Mannum, sur les bords du fleuve Murray. 430 km au compteur.
Les paysages ont changé. Des longues lignes droites, un terrain plat et encore plat. Plus de forêts, mais des prés, et de temps en temps un troupeau de vaches ou de moutons. Et des dizaines de kilomètres sans rien, à part de temps en temps une boîte aux lettres au bord de la route. Et des dizaines de carcasses de kangourou sur les bords de la route.
Le camping est au bord du fleuve. Il y a pleins d’oiseaux qui chantent dans les arbres. Cela faisait quelques jours qu’on n’en avait plus vus autant.
Les enfants et Caroline ont vu un cygne noir. Le temps d’y aller avec l’appareil photo, il avait disparu.
Le niveau du fleuve est assez haut. Guillaume fait une petite trempette en glissant sur une zone de mise à l’eau. Comme il fait bien chaud, ça sèche assez vite.
Il y a aussi pas mal de mouches, mais ça devrait être pire d’ici quelques jours…
Demain on va remonter un bout le fleuve.
Mercredi 28 mars
C’est avec regrets que nous quittons la Great Ocean Road. Au passage, on s’arrête encore à quelques points de vue, puis nous allons jusqu’à Portland, plus précisément à Cap Bridgwater. Sur le chemin du cap, on a la chance de voir un troupeau de kangourous. Il y en a entre 15 et 20. On les voit même sauter par-dessus les barrières des champs. Arrivé au cap, ballade au bord de mer et nous visitons une forêt pétrifiée.
Ensuite, direction l’Australie du Sud. Après le passage de la zone de quarantaine, où nous devons jeter les fruits et légumes qu’il nous reste, nous nous arrêtons à Mount Gambier.
Pendant que les enfants vont à la piscine du camping, j’en profite pour aller me balader autour de cet ancien cratère de volcan aujourd’hui éteint.
Enfin une journée sans pluie. Le temps est même au beau et au chaud, enfin.
Mardi 27 mars
On continue notre promenade le long de la Great Ocean Road.
On commence par effectuer un arrêt sur une route infestée de koalas. On ne s’est plus ou donner de la tête, tellement qu’il y en a.
Direction ensuite les 12 Apôtres. Puis Loch Ard Gorge, et un dernier arrêt à London Bridge. C’est magnifique de voir ce que l’océan peut sculpter dans la roche.
On trouve un camping à Peterborough.
Pour la météo du jour, beau ce matin, un peu de pluie sur les coups de midi (mais comme on roulait ce n’était pas trop grave), et nuageux à beau le reste de l’après-midi. Pour la chaleur, on se promène avec une polaire…C’est surtout le vent qui est froid…
PS : un grand merci à tous ceux qui nous envoient un petit mot, cela nous fait très plaisirs
Lundi 26 mars
Grand ciel bleu lorsque nous nous levons. Une fois les devoirs terminés, direction la Great Ocean Road et ses magnifiques plages.
On commence par un arrêt au phare de Airey Inlet. Ensuite nous visitons la chute de Erskine Falls, près de Lorne.
Dîner sur la plage de Lorne, puis direction Kennett River, où nous voyons pleins de koalas, simplement en nous promenant le long d’un chemin. Le premier est juste au début de la ballade, par terre. Les enfants font pleins de photos et de vidéos. On a aussi droit à une séance photos avec pleins d’oiseaux de toutes les couleurs, Ils viennent se poser sur nous.
Le temps n’est toujours pas au mieux. Depuis 14 heures cette après-midi, nous avons un petit crachin de temps en temps
On continue notre bonhomme de chemin jusqu’à Apollo Bay, où nous passons la nuit.
Dimanche 25 mars
De Philipp Island, nous partons pour Torquay. En route, on prend un ferry pour traverser la baie, ce qui nous évite de traverser Melbourne. On a une chance incroyable, un banc de dauphins nous tient compagnie pendant environ 20 minutes. Les enfants sont sous le charme.
Arrivée à Torquay, on profite d'un arrêt wifi McDo pour envoyer quelques mails et consulter la météo (c'est toujours gris, mais il n'y a plus de pluie).
Une fois le camping trouvé, on profite de se balader le long des plages et des falaises, et nous admirons les surfeurs.
Samedi 24 mars
Direction Philipp Island, où nous arrivons avant midi.
Réservation des billets pour la Pinguins Parad, puis visite du Koala Parc.
L’après-midi, on va visiter la pointe de l’île. On aperçoit au loin les phoques, et on se ballade au bord de la mer, c’est assez impressionnant les vagues qui viennent frapper la côte. On aperçoit quelques petits pingouins. Sur le chemin du retour, les enfants aperçoivent plusieurs walabis. On s’arrête aussi pour regarder les surfeurs, c’est assez impressionnant !
Le soir, Pinguins Parade. Après plus d’une heure d’attente, on a vu les petits pingouins sortir de la mer pour regagner leurs nids. C’est super rigolo de voir ces petites animaux se tortiller et avancer en bande. Seul regret : NO PHOTO ! Et ça rigole pas. J’essaye bien de négocier avec mon anglais, mais c’est un niet catégorique. Il y a des rangers partout, et au moindre portable, appareil photo ou caméra, ça gueule ! et même sans les flashs. A la sortie, par contre, on peut faire une super photo montage où on est avec les pingouins, mais pour un prix de fou…
Vendredi 23 mars
Réveil frileux. La nuit a été glaciale (10°). Le soleil a bien de la peine à nous réchauffer durant le déjeuner.
Départ pour une longue journée, qui doit nous mener au Wilson Promontory National Park, à près de 500km. Le but est d’y passer deux nuits et de profiter de la journée de samedi pour visiter le parc.avec quelques ballades.
Nous prenons la route sous un beau soleil. Après une petite heure de route, nous avons un peu de pluie. Plus on avance, plus la météo devient mauvaise ! De la pluie, et surtout du vent, de très fortes bourrasques de vent. On doit fortement ralentir l’allure du bus, car ça tangue de tous les côtés.
A 50 km de notre destination, nous nous arrêtons pour un dernier plein d’essence dans la petite ville de Foster où nous nous renseignons à l’office du Tourisme, sur les conditions météo des prochains jours dans le parc. La météo ne sera pas mieux ces prochains jours dans le Wilson Promontory. Du coup, on s’arrête dans cette ville pour y passer la nuit. Cela ne vaut pas la peine de faire encore le reste du chemin avec une météo pareille.
La météo est capricieuse : de la pluie (de très fortes averse), une accalmie avec un tout petit peu de soleil, et la pluie recommence, le vent souffle fort, et il fait froid. On a ressorti les jeans, les polaires et les vestes…
On est prêt pour une nuit polaire… pyjamas longs pour les enfants et veste polaire par-dessus, sac de couchage et couverture…
Jeudi 22 mars
Direction Mallacoota, dans le Victoria. Sur le chemin, nous traversons le Mimosa Rock National Park.
Après la ville d’Eden, on traverse des forêts d’Eucalyptus, mais sans rien d’autre. Pas de villages, peu de véhicules. Ca change de se qu’on a connu jusqu’à présent.
On arrive vers 15h00 dans le village de Mallacoota. Une fois que nous avons pris possession de la place de camping, nous allons visiter le bord de mer, ainsi que le bras de mer.
Pour le souper, BBQ, avec steak et filet de kangaroo. Guillaume a fait trois fois le tour de l’emplacement en sautant après en avoir mangé. Ils ont adoré cela et en redemandent déjà.
Mercredi 21 mars
Grasse matinée. Caroline me réveille à 8h30. Rien ne bouge en haut.
Les enfants émergent gentiment. Petit déjeuner, puis départ pour le Murramarang National Park. On peine à trouver le parc, mais une fois qu’on y arrive, cela en vaut la peine. Des forêts d’Eucaliyptus et de magnifiques plages. Lorsque je reviens au bus, je trouve un varan qui traverse la route. Guillaume, n’aura pas la chance de le voir, car il arrive 10 minutes plus tard avec Caroline et Eloïse.
On continue jusqu’à Narooma où on trouve un camping. Les enfants vont un moment à la piscine. Ils sont vexés (surtout Guillaume), car après la piscine, ils auraient voulu aller à la place de jeux. Malheureusement, elle est fermée à partir de 17h00, soit depuis 10 minutes.
Après la douche ils nourrissent les oiseaux. Il y en a des dizaines, tous plus beau les un que les autres.
Mardi 20 mars
Direction la Jervis Bay et ses magnifiques plages.
Les enfants passent un moment à jouer avec les vagues et dans le sable. On tombe sur notre premier Wallabi sauvage, sur le chemin de la plage. Les enfants n’auraienti rien vu si je ne leur avais pas montré où il se trouvait (à moins de 10 mètres de nous).
En fin d’après-midi, camping à Huskisson, dans la Jervis Bay. Le camping est au bord de la mer. Les enfants trouvent un endroit sans vagues pour se baigner.
Dernière mise à jour : 26 avril 2012
Lundi 19 mars
Récupération du camping car. Il s’agit d’un minibus Toyota, avec 4 couchettes, un (petit) coin cuisine, un micro-onde et un frigo (pour la bière évidemment…) Y’a peu de places de rangements, il faudra bien s’organiser…
On fait les Suisses lors de la location, car les casseroles sont pas propres (je vais pas dans les détails), et le grille-pain est dégueulasse.
Direction le sud. Caroline à quelques frayeurs car j’ai tendance à rouler pas mal à gauche, je ne sais pas pourquoi ! Heureusement que c’est une automatique (il nous a juste fallu 5 minutes pour trouver comment démarrer et avancer.
Premier arrêt à Wollongong, pour faire les courses et remplir le frigo (XXXX et VB au frais).
Durant l’après-midi, on va visiter le Illawarra Tree tops. Il s’agit d’une plate-forme qui est à 25 mètres au dessus de la forêt. Assez impressionnant.
Le soir, on trouve un camping près de Nowra. Pendant qu’on range le bus, les enfants visitent le camping et fond connaissance avec les oiseaux
Dimanche 18 mars
Réveil à 4h00 pour tout le monde. Debout à 6h00.
Petit déjeuner sur le coup des 7h00, puis retour à la chambre et devoirs pour les enfants.
Vers 9h00, direction l’aquarium de Sydney. Les enfants sont heureux de voir pleins de poissons et des requins. Caroline et moi sommes sur notre reste. Car ça a bien changé depuis 1999, la surface à quasi diminuée de moitiée (ce qui correspond à l’extension du Wildlife qui est juste à côté). Nous enchainons avec la visite du Wildlife, qui est un petit zoo avec des animaux australiens.
C’est l’occasion de rencontré des koalas, kangourous, serpents et autres.
Guillaume est content, il y a un crocodile marin de 5 mètres.
On mange sur place, puis retour à l’hôtel via le monorail.
Sieste (y’a 10 heures de décalages qui ont de la peine à passées…), puis vers 15h30 nous retournons au Royal Botanic Garden, avec réserve de pains de cette fois. Bien nous en a pris, car nous nous trouvons au milieu d’une dizaine de cacatoès qui viennent manger dans les mains et viennent sur nous.
Retour par l’opéra, puis direction le port des ferries, où nous prenons une navette qui nous amène près de l’aquarium. La lumière de fin d’après-midi est génial, y’a même du ciel bleu. De belles photos en perspectives (630 pour la journée, sans compter celles des enfants… heureusement Caroline n’a pas d’appareil…).
On a juste le temps de rentrer dans un restaurant avant la pluie. La pluie se remet à tomber juste lorsqu’on sort du restaurant. Retour via le monorail.
Le temps d’écrire ses quelques lignes, de descendre près de la réception ou il y a du wifi limité, et il sera 22h00.
Demain on change de registre, on va prendre possession du bus et départ pour l’aventure comme le dit Guillaume.
Samedi 17 mars
Premier réveil à 4h00 pour Guillaume, Caroline et Raphael.
Tout le monde est réveillé vers 6h00. On va déjeuner, puis retour à la chambre ou les enfants font des devoirs.
A 8 heures du matin, le temps est gris et il pleut. Espérons que cela se lève, car nous allons visiter la Sydney Tower Eye entre 9h00 et 11h00.
Comme les billets on déjà été achetés avant notre départ, nous partons vers 9h00 pour la tour, sous une pluie battante. Celle-ci se calme sur le chemin. La tour d’une hauteur de 300m surplombe la ville
La vue est impressionnante, malgré le temps gris. Difficile de faire des photos dans ces conditions. Nous restons tout de même plus de 30 minutes avant de redescendre.
Nous nous promenons dans ChinaTown, ou nous trouvons un chapeau pour Guillaume.
Retour à l’hôtel vers 13h30. Sieste pour tout le monde jusqu’à 16h00.
En fin d’après-midi, nous nous rendons au Royal Botanic Garden.
Les enfants sont aux anges, enfin des animaux, des oiseaux et des chauves-souris en l’occurrence.
Retour par l’opéra que nous l’admirons de près. Souper dans les environs.
A 20 heures, Caroline rentre à l’hôtel avec Guillaume, tandis qu’Eloïse et moi effectuons des photos de nuit de l’opéra et du pont. Nous aurons même droit a un feu d’artifice sur l’opéra. Retour à la chambre à 21h45, une douche et tout le monde se couche à 22h00.
Vendredi 16 mars 2012
Arriver à 5h30 à Singapore, puis décollage à 7h00 pour Sydney.
L’avion est loin d’être plein. Guillaume dort presque 4 heures. Il s’est installé sur une rangée de 4 sièges libres. Eloïse dort autant, mais comme il n’y a plus de rangé du milieu de libre, elle s’endort sur deux sièges.
Le vol est pas mal secoué, il y a plusieurs fois ou on passe dans des belles turbulences. Mais cela ne dérangent pas les enfants.
Atterrissage à Sydney vers 17h30, et nous arrivons à notre hôtel vers 19h00.
L’hôtel est en plein centre, on peut facilement se rendre à pied aux différents endroits à visiter.
Après avoir vidé rapidement les valises, nous allons souper dans le quartier des Rocks. Petit passage devant l’opéra, quelques photos, puis à 22h30 au lit.
Jeudi 15 mars 2012
Départ à 6h00 de Delémont
Marc nous amène jusqu’à l’aéroport de Zurich-Kloten.
Enregistrement sans trop de problèmes (même pas 60 kilos en soutes). Seules petit soucis, les bagages à mains sont pesés ! Tout va bien jusqu’au mien qui fait 11 kilo contre les 7 autoriser… Après petite discussion, je dis que je sortirai certaines choses et que je les répartirai dans les autres sacs. Au final, je place le téléobjectif (2,5 kilo) dans le sac à Guillaume. ça ne servira à rien, car les sacs ne sont plus pesés et quand on voit ce que certains prennent comme bagages à mains, je n’ai pas trop de scrupules.
De Zurich à Singapore, l’avion était plein. Les enfants ont un peu dormi. L’Airbus A380 est impressionnant ! C’est grand, et il y a de la place, je n’ai pas de soucis pour caser mes longues jambes.
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